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Prévenir et trouver des solutions à la fatigue post-partum - article Gapianne
Maternité

Comment prévenir la fatigue post-partum ?

Au lendemain d’une naissance, il n’est pas anormal que les jeunes parents soient souvent épuisés. Par bébé qui pleure jour et nuit, par les injonctions familiales nombreuses, par le stress, aussi. Et en tant que jeunes mamans, c’est encore un peu plus difficile pour nous, avec les suites physiques de la grossesse et de l’accouchement qui se font ressentir. La fatigue post-partum nous étreint et peut aller jusqu’à nous empêcher de profiter des premiers mois de bébé voire de tendre vers le baby blue. Comment prévenir cette fatigue et surtout, comment trouver des réponses à la fatigue post-partum ? Nous en parlons ensemble dans cet article.

Fatigue post-partum, de quoi s’agit-il ?

La fatigue post-partum décrit la fatigue que nous ressentons au lendemain de l’accouchement, après le post partum, lorsque le bébé est né. Le terme décrit spécifiquement la fatigue ressentie par la personne du couple ayant vécu l’accouchement, à la différence de la fatigue, physique et émotionnelle, qui peut être ressentie par les deux parents à l’arrivée du bébé.

La fatigue post-partum est un phénomène courant et reconnu–mais ce n’est pas parce que c’est courant et reconnu que ce n’est pas difficile à traverser. ♥️ Elle est d’ailleurs l’un des facteurs de la dépression post-partum, c’est pourquoi il est important de vous faire aider si vous en ressentez le besoin : nous en reparlons un peu plus tard dans cet article.

Quelles sont les causes ?

La fatigue post-partum est l’un des défis les plus complexes de la maternité. Avoir un enfant est un bouleversement physique, psychologique et émotionnel ! La vie, le corps et les habitudes sont chamboulées !

Manque de sommeil

Le manque de sommeil est la première source de fatigue à laquelle on pense quand on parle de fatigue post-partum.

Bébé ne fait pas encore ses nuits, se réveille très régulièrement pour téter et si on a fait le choix de l’allaitement, on peut se retrouver très vite, en tant que maman, à assurer toutes les nuits.

Et au-delà des réveils du nourrisson, il y a l’inquiétude et les bouleversements hormonaux qui peuvent amener à des insomnies post-partum quand, enfin, une occasion de dormir se présente !

Changement hormonaux

En plus du manque de sommeil lié à l’arrivée du bébé, les changements hormonaux viennent bouleverser les jeunes mamans que nous sommes.

La période de post-partum correspond au retour progressif “à la normale” après la grossesse qui a entraîné de nombreux bouleversements hormonaux–si tant est que l’on puisse parler de normalité quand on parle des hormones féminines ! Les pics atteints par les hormones durant la grossesse chutent peu à peu et le cycle menstruel se remet peu à peu en route : c’est le retour de couche.

Cette variation hormonale, à l’image de ce que nous vivons en tant que femmes à chaque cycle menstruel depuis la puberté, peut aussi générer de la fatigue et des douleurs entraînant une difficulté à trouver le sommeil.

Récupération physique

La période du post-partum est une période marquée, pour nombre d’entre nous, par le moment éprouvant, physiquement et mentalement, de l’accouchement.

Dans les jours, voire les semaines, qui suivent l’accouchement, certaines d’entre nous souffrent énormément de la voie pelvigénitale tandis que l’on continue à perdre du sang en quantité. Pour celles d’entre nous qui ont vu leur chair déchirée ou qui ont subi une épisiotomie, les points de suture peuvent en plus rester douloureux durant le temps de la cicatrisation. Quant à celles qui ont eu une césarienne, les mouvements sont limités et la fatigue importante, générée aussi par l’anesthésie.

En parallèle de ces douleurs génitales, la montée de lait et les douleurs liées aux changements hormonaux déjà évoqués précédemment sont diverses et peuvent contribuer à nous épuiser elles aussi.

Il faut du temps pour récupérer physiquement de la naissance d’un enfant or, avec l’arrivée du bébé et les sollicitations sociales, le temps peut manquer.

Fatigue émotionnelle

Dernier facteur de la fatigue post-partum, la fatigue émotionnelle.

Tout, dans l’arrivée d’un bébé, contribue à cet épuisement émotionnel :

  • Pics d’émotions : Les émotions explosent à l’arrivée d’un enfant. Les bouffées d'ocytocine répondent aux inquiétudes : nous avons peur de ne pas y arriver ou de ne pas réussir à comprendre les besoins de bébé ;
  • Impression de nous oublier nous-même : Si la naissance d’un bébé est souvent décrite comme une source de bonheur énorme (et cela aussi peut représenter un stress pour celles qui n’ont pas cette sensation !), nombreuses sont celles qui décrivent avoir la sensation de se perdre et de ne plus savoir qui elles sont sinon une maman ;
  • Conseils et recommandations non sollicités : Ils affluent à la naissance en provenance de toutes parts et peuvent nous faire nous sentir nulle et dépassée !
  • Conflits, parfois préexistants à la naissance : Les conflits peuvent être renforcés par l’arrivée du bébé, au sein du couple et des deux familles. Cela peut être une source de stress et de fatigue importante.

Quels symptômes sur la santé et quand s’inquiéter ?

Les symptômes de la fatigue post-partum sont similaires aux symptômes liés à la fatigue. Parce que toutes les femmes et toutes les grossesses sont différentes, il est possible que vous ne les ressentiez pas du tout ou au contraire que vous en subissiez les conséquences de plein fouet.

Voici une liste des conséquences physique de la fatigue post-partum :

  • Épuisement physique : Sensation générale de faiblesse, de lourdeur dans les membres, et difficulté à accomplir des tâches physiques simples ;
  • Somnolence : Sensation d’être constamment fatiguée et d’avoir du mal à rester éveillé pendant la journée, voire ressentir le besoin de faire des siestes fréquentes.
  • Difficultés de concentration : Difficultés à rester concentré, à traiter l'information et à prendre des décisions.
  • Irritabilité et troubles de l’humeur : Sensibilité émotionnelle accrue, rendant globalement plus irritable, anxieuse ou déprimée.
  • Troubles du sommeil : Perturbation du sommeil nocturne, entraînant des difficultés à s'endormir, des réveils fréquents pendant la nuit ou un sommeil non réparateur.
  • Douleurs musculaires : Douleurs musculaires, de tensions ou de raideurs.
  • Problèmes gastro-intestinaux : Symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, ballonnements, ou troubles de l'appétit.
  • Dépression : Sensation d’être dépassée, triste, de ne pas ressentir d’émotions. Cela peut aller jusqu’à la sensation de ne pas parvenir à aimer son enfant. On appelle d’ailleurs cela la dépression post-partum.

Nous l’avons évoqué en introduction de cet article : il est normal et courant, en tant que jeune maman, de souffrir de la fatigue post-partum. Pourtant, si ces symptômes durent en longueur et surtout, s’ils commencent à avoir un impact sur votre vie quotidienne et sur vos intéractions avec votre entourage et votre bébé, il est essentiel d’en parler, avec votre médecin traitant et avec votre sage-femme ou votre gynécologue.

Quelles conséquences comportementales ?

La fatigue post-partum, comme toute fatigue intense et chronique, peut avoir un impact significatif sur notre comportement. Les conséquences sur notre comportement sont diverses et l’intensité des symptômes est plus ou moins forte selon les grossesses, notre âge ou encore nos hormones.

Voici une liste des conséquences comportementales les plus souvent associées à la fatigue post-partum :

  • Irritabilité : Sensibilité et susceptibilité excessive ou négative aux stimuli externes.
  • Difficultés de concentration : Difficulté à maintenir son attention et à se concentrer sur des tâches spécifiques, ce qui peut entraîner des erreurs ou des performances réduites.
  • Ralentissement cognitif : Ralentissement des processus cognitifs, ce qui peut se traduire par des temps de réaction plus lents et une pensée plus embrouillée.
  • Perte de motivation : Baisse de la motivation et de l'enthousiasme, rendant difficile l'accomplissement des tâches quotidiennes.
  • Prise de risques accrue : Difficulté à estimer les risques et tendance à augmenter la prise de risques.
  • Déficits de mémoire : Troubles de la mémoire, entraînant des difficultés à rappeler des informations, le plus souvent sur le court terme, et à former de nouveaux souvenirs.
  • Problèmes de communication : Difficultés à exprimer leurs idées clairement et à interagir efficacement avec les autres. Ce, à cause de la fatigue qui empêche de clairement dessiner une pensée mais aussi de l’irritabilité qui rend les échanges plus compliqués.
  • Changements d'humeur : Difficulté à garder une stabilité dans ses émotions. Susceptibilité accrue au stress, à l'anxiété et à la dépression.
  • Dépression : Sensation d’être dépassée, triste, de ne pas ressentir d’émotions. Cela peut aller jusqu’à la sensation de ne pas parvenir à aimer son enfant.

Ces changements comportementaux peuvent s’avérer particulièrement perturbants pour vous et pour votre entourage au point de déstabiliser votre couple et vos proches. Si, dans les mois qui suivent la naissance de votre enfant, vous avez l’impression de “ne plus être vous-même” n’attendez pas : parlez-en aux professionnels de santé qui vous suivent. Il est essentiel de ne pas laisser le problème s’installer pour éviter l’aggravation des tensions.

Comment prévenir la fatigue post-partum ?

S’il s’avère difficile, voire impossible de se débarrasser de la fatigue post-partum tant elle est associée à la naissance d’un enfant, il existe des solutions pour l’amenuiser et se protéger. Nous vous donnons ici quelques pistes pour prévenir la fatigue post-partum et limiter son impact. Vous pouvez bien entendu nous partager les vôtres. ♥️

Acceptons d’être fatiguée et parlons-en

Ne laissons personne –et surtout pas nous-même– minimiser notre état de fatigue. Le manque de sommeil et les souffrances chroniques peuvent entraîner un sentiment de désespoir réel qui obscurcit toute la beauté des premiers mois de notre bébé. Aimer notre bébé ne signifie pas que nous devrions faire comme si tout allait bien tout le temps : nous avons le droit de nous sentir moins bien, d’être fatiguée ou de nous sentir dépassée.

Soyons patients et acceptons d’être imparfaite

L’arrivée d’un bébé dans notre quotidien est un bouleversement des habitudes de notre couple. Il faut du temps pour trouver les bons gestes, comprendre les demandes de notre bébé ou s’accorder avec notre chéri sur la marche à suivre. Se fixer des objectifs nombreux et des deadlines est une source de stress et de fatigue à la naissance d’un enfant. Acceptons de ne pas être parfaits et acceptons d’être patients. Les faire-part attendront un peu, on va peut-être commencer avec les couches jetables plutôt que les lavables finalement, on ne visitera pas l’intégralité de la belle famille aux deux semaines du bébé : et c’est OK. On a le temps. Un bébé vient de rejoindre notre famille.

Demandons de l’aide

Dans les premiers mois qui suivent une naissance, nos proches veulent souvent nous aider mais ne savent pas forcément d’instinct comment y parvenir. En plus d’être maladroits, ils mettent parfois les pieds dans le plat en nous balançant des conseils non sollicités, accentuant notre stress… Il est temps de nous exprimer et de nous montrer explicites :

  • Préciser que l’on se sent fatigué et que l’on aura du mal à tolérer les remarques ;
  • Demander spécifiquement ce que l’on nécessite : une machine étendue, un coup de balai dans la maison, un bon petit plat préparé…

🌈 Si vous avez fait le choix de l’allaitement, vous pouvez aussi envisager de tirer votre lait pour permettre à votre compagnon ou à un proche de vous remplacer (et d’aller dormir par exemple). Sur notre e-shop, nous avons repéré pour vous le tire-lait portatif et sans fil de la marque Perifit Pump. Discret et efficace, il se glisse dans le soutien-gorge pour vous permettre de continuer vos activités sans vous en occuper.

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Veillons à bien manger

Après la naissance, il peut être compliqué de trouver le temps et l’énergie de se faire à manger. Pourtant, cela est essentiel pour avoir les nutriments et recouvrer l’énergie au quotidien. Dans les premiers temps, nous pouvons envisager de demander à nos proches de nous apporter des petits plats, voire de nous cuisiner de grands plats à congeler. Une cure de vitamines et de compléments alimentaires peut aussi nous aider à retrouver de l’énergie.

🌈 Sur Gapianne, nous avons sélectionné pour vous des compléments alimentaires post-partum de la marque Boome, conçue pour soutenir l'équilibre émotionnel et lutter contre la fatigue de la jeune maman, suite à une chute hormonale. Les ingrédients clés sont la rhodiole pour aider l'organisme à s'adapter au stress émotionnel ainsi qu'à l'effort physique, l’ortie pour favoriser la lactation et participer à la reminéralisation du corps et L-tyrosine pour booster le fonctionnement du cerveau et favoriser la production d'hormones du bonheur.

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Prenons soin de notre corps post-partum

Lors de l’accouchement, notre corps a beaucoup souffert. Nous seulement notre apparence a changé du fait de la grossesse et nous devons réapprendre à nous aimer mais en plus notre corps est douloureux : vulve abîmée, vergetures marquées, seins endoloris par la montée de lait… Prendre soin de notre corps n'atténue pas, en soi, la fatigue, mais permet de diminuer plus vite les douleurs associées au post-partum : à terme, cela facilite la récupération physique.

🌈 Sur Gapianne, nous avons sélectionné pour vous Le baume, de la marque Baubo qui, comme son nom l’indique, est un baume nourrissant qui s’applique sur la vulve pour l’hydrater et apaiser les irritations et les démangeaisons. Il sera tout indiqué si vous avez subi une épisiotomie ou une déchirure, notamment.

 

 

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🌈 Et pour soigner et hydrater votre corps, nous aimons le sérum corps hydratant Post-Partum de la marque Talm. Son effet froid apaise les zones du corps sous tension, comme la poitrine, le ventre ou encore les cuisses. Il est compatible avec l’allaitement.

Tentons de nous reposer lorsque notre enfant dort

Cela paraît évident et pourtant : se reposer lorsque notre enfant dort n’est pas toujours facile. Parce que l’on se met la pression sur le rangement, sur le ménage ou encore l’ensemble des papiers administratifs à faire, on peut avoir tendance à nous activer quand bébé dort enfin. Et pourtant. Se reposer quand notre enfant s’endort permet de limiter notre perte d’énergie. Ce n’est ni de la paresse, ni de l’indifférence. Nous avons besoin de nous reposer pour récupérer physiquement et être prête à faire face à toute nouvelle demande.

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